L'Horizon du Baiser – Oliver Delabre
Ô.. cet aigle aperçu au lointain dans les airs
Vous ressemble tant et tant libre et solitaire
Criant sa liberté du baiser oublié
Tournant le dos dès l’oubli du maquillé
Mais qu’avez-vous fait bel oiseau
Vous ne volez plus, et le Sceau
Vous a épuisé de toute Vie …
Comme froissé du Temps langui
Si j’osais vous frôler ce jour d’un doux baiser
Vos ailes vogueraient cette grâce en les airs
Ô.. pour me replaire quelque part et l’oser
Face à la mer grise au miroir de vos yeux pers
Mais qu’avez-vous fait bel oiseau
Vos ailes crient de la lourdeur
Epuisant Vol de tout bonheur …
Comme lassé d’un jour sans eau
Si j’osais Vous offrir mes ailes comme abri
L’horizon du baiser habillerait l’apaisé
Tel calice à beauté de ces lèvres d’envie
Délivrant le triste de votre Vol dansé
Ô.. goûterez-Vous ce baiser
Du Temps volé au beau levant
Séchant larmes d’un Ciel pleuvant
De Vos ailes à protéger
Si j’osais Vous serrer je me devrais Vous suivre
M’accrochant aux ailes recouvrées du parfum
Bravant le déhanché guidant désir de vivre
Au-delà l’horizon laissé en un Jardin
Mais qu’avez-vous dit bel oiseau
Vos ailes crient légèreté
De ce maudit soir du quitté
Comme brisant le Temps-fuseau
Oser Vous enlacer : Ô.. serait-ce fatal
De céder aux tourments Vous chagrinant du Temps ;
Moult soirées sont mortes effaçant le scandal’
De l’évanescence d’un psyché d’un longtemps.
Ô.. cet aigle aperçu au lointain dans les airs
Se doit vivre en sommeil loin du Temps des hier ;
L’Horizon du baiser je Vous l’offre en pensée
Libre de ses ailes Vous chérissant cachée !
Oli© L’Horizon du baiser
©(P)-15/04/17 à Muse S. (8p, 12p) *Mus135