Dansent les vagues bleues, secouées par les vents,
Jouant de leur écume en des ballets vivants ;
La toile, dépliée, bouge, avance et respire,
Inspirant, expirant_ le poumon du navire.
Claquent, sous les embruns, les grands tissus mouvants,
Chuintant, sifflant, soufflant, de longs chants énervants ;
Soudain, une accalmie, et la voile soupire
Tandis que, doucement, la houle se retire…
Que les chants des bateaux sont doux et captivants,
Et que leurs chuintements sont parfois émouvants,
Quand le vent joue avec les voiles qu’il étire,
Caressant la coque dont la rondeur l’attire…