Toi que le miracle de la Vie, en Ta Jeunesse,
Emporta par-delà les rives et les saisons
Courir ce monde et vivre de belles moissons:
Bonheur de mortel mais divine promesse.
Toi que le mirage de l'Atre, sans cesse,
Réchauffa, pour bien trop vite, sans nulle raison
River tes Pas sonnants et Taire Ta Chanson
Croyant faire ainsi fleurir Sa tendresse.
Toi que le Mirage des saisons, en liesse,
Tourbillonna... mais pas plus loin que Ta Maison
Pour toujours vivre Sûre, sans Rire et sans Passion
Rêvant de Grand Amour mais dans Ta sagesse...
Vois, Vois Amie, Vois comme courent les nuages:
C'était hier, c'est aujourd'hui, ce sera demain:
Jusqu'à la fin des jours ils montrent le Chemin,
Loin, Hors du temps, bien près de tout rivage.
Passagère est ta vie, fragile est ton destin.
Vois ces rives Fleuries de mille Choses.
Ne garde pas tes paupières toujours Closes,
Aujourd'hui c'est la vie, et la Mort... c'est Demain !
Puisqu'au Soleil, encor, ta douce peau Frémit,
Que ton oreille, aux tendres murmures se Charme
Et que tes Yeux brûlent plus de joie que de larme,
Comme les nuages voyageurs, Pars et Fuis !!!
Vois, vois Amie, vois comme courent ces nuages.
Va comme ce passager qu'emportera ce train
Ou ce beau navire qui mènera ce marin...
Loin, hors du temps, bien près de tout rivage
Parmi les calmes plats et les rudes tempêtes,
Déroule ta vie en long tapis écarlate
Déjà éblouissante si l'orage éclate,
Mais Riche en Savoir, Brillante en Conquêtes.
Fière Aventurière, Capitaine au Long Cours...
Que les Alizés et l'Aquilon de Ta vie
Tourbillonnent en des rêves inassouvis
Mais t'offrent dans chaque Port... les Divines Amours.
Mille raisons et occasions d'y... penser. Fitiavana. 2014