Je voudrais bien sous la voûte infernale
Poème de JOACHIM BERNIER DE LA BROUSSE
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Je voudrais bien sous la voûte infernale
Être un Ixie en tes bras étendu, Presser ton corps heureusement rendu En cet état que mon coeur se l'étale. S'il m'advenait, nulle peine fatale Ne m'aigrirait ce bien trop attendu, Je semblerais un Adonis pendu Au col mignon de la Reine d'Idale. Quel heur plus grand désirer pourraiton Que de toucher ta gorge et ton téton ? Baiser ta bouche et ses perles insignes Me pourrait rendre un demidieu parfait, Mais passer outre et t'avoir à souhait, Je serais tel qu'un Mars entre les signes. |
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