un jour je dormirai
dans mon liceul glacé
existence, décadence
tu es si fascinante dans ta constance
quand rongée par les vers et enfin apaisée
je sourirai à quelque aurore profonde
viens me voir, viens chanter
mes mémoires d'outre-tombe
Voilà c'en est fini de ce monde pourri
on s'est marré, on a souffert
on s'est demandé ce qu'il y avait derrière
mais qu'est ce qu'on a donc pu l'aimer cette vie
lorsque tu franchiras le miroir sans espoir
viens te blottir dans mon cercueil plombé
que mes os sous le poids de ton corps ecrasés
crient encore une fois leur plaisir dans le noir
décadanse
Started by apprentie, Feb 07 2005 08:56 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 07 February 2005 - 08:56 PM
#2
Posted 08 February 2005 - 06:33 PM
et ben...faut oser!
bizarre que ce poème soit passé innaperçu, il a une belle force je trouve
bizarre que ce poème soit passé innaperçu, il a une belle force je trouve
#3
Posted 08 February 2005 - 07:13 PM
Moonage a raison, c'est à remonter (le début rebute, en ravanche la fin, c'est une fin)
Alzeno
Alzeno
#4
Posted 08 February 2005 - 07:18 PM
Une bizarrerie ce poème ! C'est pas commun.
Amicalement,
Titibou.
Amicalement,
Titibou.
#5
Posted 08 February 2005 - 08:05 PM
Faisons gaiement l'amour avant que nos corps ne soient plus que des os cachés aux regards des vivants.
Très morbide mais intéressant.
Très morbide mais intéressant.
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