Le jour où j’aurai sommeil la nuit
Ce sera vraiment un jour béni
Mais ne croyez pas que je m’ennuie
La nuit j’écris comme on fait son nid.
J’avoue devant vous cette faiblesse
Mais le plus grave reste à venir :
Je suis l’esclave d’une diablesse,
La rime riche sans la tenir.
Il m’en coûte bien de la sueur,
Du sang, des larmes, toute mon âme,
Cherchant jusqu’aux premières lueur
De l’aube un poétique sésame.
Je sens que je n’aurai de répit
Même rempli ce cahier de phrases
Quoique oeuvre parfois le dépit
En moi sachant bien que je vous rase.
Il faudrait que je me renouvelle
Au risque de sombrer dans l’hérésie
A écrire romans ou nouvelles,
Mais je n’aime que la poésie.
Lors je continue à travailler
Ce que je sais faire de moins mal,
Comme le gitan à rempailler,
Moi la besogne d’une anormale.
Je ne demande pas d’indulgence
Au lecteur avisé que vous êtes
Car c’est pour mon plaisir que j’agence
Ces vers de peu de chose, mazette !
Et mille recueils de cent sonnets,
Bien que pour eux les cloches aient sonnées,
Que même mon chat ait ronronné,
Ne sont que roupie de sansonnet.
Natacha#7 (août/septembre 2001)
(m'en fous vous me laissez pas de commentaire vous en aurez pas de moi...g pas de pitié pour les rapaillons pas de pitié pour les écrivaillons qui chercheront pour l'Eternité la rime non-attrapée, la vérité sans vouloir la trouver, mon art est gratuit mon amour est gratuit si vous n'en voulez pas je vous les donne quand même, car telle est la volonté du Très-Haut)
Edited by Natacha2006, 14 November 2006 - 03:16 AM.