Immobile
Immobile comme cet instant sacré
où je bois tes yeux, ultime vérité
Immobile comme cette seconde
qui crie mes désirs, éternelle affamée
Immobile comme la mer après la tempête
où baigne mon espoir à la respiration ample et souveraine
Immobile comme la statue dans la cour
où se figent mes élans avec mes crachats sur la pierre carcan
Immobiles comme toutes vos lois d'airain
où se brisent des vies innocentes sans sursis dans l'oubli
Immobiles comme vos chars d'assaut
qui tuent le temps à coups de noire violence
Immobile comme la rose épanouie
qui transpire de parfums mûrs, musique de la vie
Immobile comme le soleil au zénith
qui vibre chaleur et lumière sur nos peaux, rayons d'éternité
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Immobile
31 August 2006 - 02:42 AM
Désespoir
24 August 2006 - 08:36 AM
Désespoir
Comme une larme dans le ciel
l'oiseau fend l'air et tombe
Comme une ancre qui ploie et flanche
l'homme retrouve sa solitude et son errance
Comme un éclair qui zèbre le matin
un jour oublie de se lever
Comme un enfant qui boit ses larmes
l'amour s'esquive comme un lâche
Comme ton nom gommé par les années
l'indifférence a gelé nos frissons
Comme mon rêve accroché à une étoile
des années lumières l'empalent et l'ensevelissent
Et avec mon mal de vivre qui traîne ses guenilles
je reste décalée sur le seuil du grand bal de la vie
Comme une larme dans le ciel
l'oiseau fend l'air et tombe
Comme une ancre qui ploie et flanche
l'homme retrouve sa solitude et son errance
Comme un éclair qui zèbre le matin
un jour oublie de se lever
Comme un enfant qui boit ses larmes
l'amour s'esquive comme un lâche
Comme ton nom gommé par les années
l'indifférence a gelé nos frissons
Comme mon rêve accroché à une étoile
des années lumières l'empalent et l'ensevelissent
Et avec mon mal de vivre qui traîne ses guenilles
je reste décalée sur le seuil du grand bal de la vie
Cri
18 August 2006 - 08:58 PM
CRI
Dans les entrailles des jours
qui me dérivent
au hasard d'une vie orpheline
une nécessité se casse dans ma gorge
CRI déchiré, écartelé, affolé
je te pousse
et je renais pour quelques secondes
CRI qui suspend ma vie
verticale comme les cataractes
de mon souffle primordial
CRI qui invente ma folie
éclairée face à la marche
de vos actes automates
CRI qui t'appelle mon amour
dans des jours qui nous créent
d'air vibrant et insolent
CRIS de rien, CRIS qui disent tout
défouloirs d'une vie enfermée
dans l'éternel raisonnable
Dans les entrailles des jours
qui me dérivent
au hasard d'une vie orpheline
une nécessité se casse dans ma gorge
CRI déchiré, écartelé, affolé
je te pousse
et je renais pour quelques secondes
CRI qui suspend ma vie
verticale comme les cataractes
de mon souffle primordial
CRI qui invente ma folie
éclairée face à la marche
de vos actes automates
CRI qui t'appelle mon amour
dans des jours qui nous créent
d'air vibrant et insolent
CRIS de rien, CRIS qui disent tout
défouloirs d'une vie enfermée
dans l'éternel raisonnable
Etre
15 August 2006 - 06:25 AM
ETRE
N'être qu'un accent sur le dernier mot de la vie
N'être qu'un frisson sur la peau des jours
N'être qu'un chant dans le brouhaha des dires
N'être qu'absolument sur le toit des cris
N'être que passionnément dans des bras qui donnent envie
N'être qu'un soupir dans vos discours sans fin
N'être qu'un cri dans vos guerres qui lassent
N'être qu'une étrangère dans vos rangs en uniforme
N'être que sauvagement dans vos protocoles qui endorment
N'être qu'une liberté qui s'interpose
Oser n'être qu'une soif de soi-même dans l'océan de la vie
Après je pourrai te dire "tu"
N'être qu'un accent sur le dernier mot de la vie
N'être qu'un frisson sur la peau des jours
N'être qu'un chant dans le brouhaha des dires
N'être qu'absolument sur le toit des cris
N'être que passionnément dans des bras qui donnent envie
N'être qu'un soupir dans vos discours sans fin
N'être qu'un cri dans vos guerres qui lassent
N'être qu'une étrangère dans vos rangs en uniforme
N'être que sauvagement dans vos protocoles qui endorment
N'être qu'une liberté qui s'interpose
Oser n'être qu'une soif de soi-même dans l'océan de la vie
Après je pourrai te dire "tu"
Etre
15 August 2006 - 03:12 AM
ETRE
N'être qu'un accent sur le dernier mot de la vie
N'être qu'un frisson sur la peau des jours
N'être qu'un chant dans le brouhaha des dires
N'être qu'absolument sur le toit des cris
N'être que passionnément dans des bras qui donnent envie
N'être qu'un soupir dans vos discours sans fin
N'être qu'un cri dans vos guerres qui lassent
N'être qu'une étrangère dans vos rangs en uniforme
N'être que sauvagement dans vos protocoles qui endorment
N'être qu'une liberté quii s'interpose
Oser n'être qu'une soif de soi-même dans l'océan de la vie
N'être qu'un accent sur le dernier mot de la vie
N'être qu'un frisson sur la peau des jours
N'être qu'un chant dans le brouhaha des dires
N'être qu'absolument sur le toit des cris
N'être que passionnément dans des bras qui donnent envie
N'être qu'un soupir dans vos discours sans fin
N'être qu'un cri dans vos guerres qui lassent
N'être qu'une étrangère dans vos rangs en uniforme
N'être que sauvagement dans vos protocoles qui endorment
N'être qu'une liberté quii s'interpose
Oser n'être qu'une soif de soi-même dans l'océan de la vie
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