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[Nobody's perfect]

La terre comme un duvet
Et la lumière enfouie dans les miroirs
Longue veine souterraine
Asphyxie les orages immobiles

Le sommeil en miettes de souhaits
Modèle de silence et de tendresse
Semble coller les nuages
Et forger l'iris de céramique.

Un berceau de candeur gît sur les feuilles mortes
Et la rancune s'affole autour de l'innocent
Cherchant un visage semblable à elle
Mais ne trouvant qu'un enfant qui dort...

[serioscal]

C'est un cadeau pour Elsa. Eden, pour le couffin, tu peux venir le chercher sur le salon d'analyse textuelle. En plus, il y a plein de jouets : axe paradigmatique-syntagmatique, embrayeurs, pointes (sans danger pour les enfants, seulement pour les adultes), versets...

et des séries, bien sûr.

Fruits
animaux
personnages
outils

Ainsi qu'une berceuse de Luigi Nono.

[.ds.]

Hummm, je dirais idem... Il ne me semble y avoir aucune faille qui vaille mais un réel.. Vui vui, je sais ce que tu vas me dire ma belle, cette fois, c'est même pas vrai, je t'écoute pas... Qoi ? nan et nan laisse tomber !

Un sourire et beaucoup de tendresse !
(Ce n'est une analyse, je ne saurais qu'en faire, mais t'as de la chance hein ! veinarde !)

[Nobody's perfect]

C'est un cadeau pour Elsa. Eden, pour le couffin, tu peux venir le chercher sur le salon d'analyse textuelle. En plus, il y a plein de jouets : axe paradigmatique-syntagmatique, embrayeurs, pointes (sans danger pour les enfants, seulement pour les adultes), versets...

et des séries, bien sûr.

Fruits
animaux
personnages
outils

Ainsi qu'une berceuse de Luigi Nono.

Je ne fais jamais de cadeau, de plus celui-ci ne serait pas un beau cadeau du tout

Hummm, je dirais idem... Il ne me semble y avoir aucune faille qui vaille mais un réel.. Vui vui, je sais ce que tu vas me dire ma belle, cette fois, c'est même pas vrai, je t'écoute pas... Qoi ? nan et nan laisse tomber !

Un sourire et beaucoup de tendresse !
(Ce n'est une analyse, je ne saurais qu'en faire, mais t'as de la chance hein ! veinarde !)

Quand je dis que je suis une chanceuse... bises à toi

[Artemisia]

La terre comme un duvet
Et la lumière enfouie dans les miroirs
Longue veine souterraine
Asphyxie les orages immobiles

cette strophe m'évoque la nuit qui tombe,
une nuit lourde et chaude, il y a l'idée de douceur (duvet)
de protection (asphyxis les orages), mais en même temps
une espèce de menace cachée , enfouie mais pouvant ressurgir: la lumière enfouie dans le miroirs et la longue veine souterraine...

Le sommeil en miettes de souhaits
Modèle de silence et de tendresse
Semble coller les nuages
Et forger l'iris de céramique.

le rêve, des bribes de rêves, une douceur encore
mais aussi de la dureté, l'iris de céramique,
quelque chose de très solide et d'éternel.
l'iris de céramique peut-il regarder dans les miroirs?
Et le rêveur souhaite-t-il quelque chose d'enfoui, mais immémorial ?

Un berceau de candeur gît sur les feuilles mortes
Et la rancune s'affole autour de l'innocent
Cherchant un visage semblable à elle
Mais ne trouvant qu'un enfant qui dort...

Ici c'est le rêveur que l'on distingue.
La rancune, on comprend que les orages de tout à l'heure
n'étaient pas complètement asphyxiés. Et les rêves ou les souhaits
n'ont pas complètement collé les nuages. l'immmobilité cesse,
(s'affole) .
cette rancune cherche un visage semblable à elle, mais elle ne trouve qu'un enfant qui dort.

Est-ce que, perdus dans nos rêves et nos désirs, nous sommes tous semblables à des enfants ?

J'ai aimé ce texte, et j'ai hâte de savoir si je suis tombée à côté de la plaque ou pas....

Bisous

Artemisia

[Remo]

si je donne la bonne analyse j'ai le droit à combien de bisous ?

[Artemisia]

Les Femmes je vois se comprenent entr'elles c'est tout à fait évident cependant elles restent énigmatiques pour les Hommes, cela est d'autant plus vrai en poésie.

Cher Med, je pense que j'arrive aussi à analyser les poèmes des hommes... je ne crois pas que le sexe a quelque chose à voir là dedans.

Et d'autre part Elysa n'a pas dit si je suis tombée juste.

Artemisia

[jkounine]

Moi qui pendant la guerre est souvent couché à même la terre, je peux pas la comparer à un duvet,
l'image est de beaucoup excessive, les orages axphyxiés j'en ai connu de terrible en montagne pour les axphyxier j'aimerais savoir comment.

Bien va-t-on me répondre mais c'est au second degré : tu es un béotien. Objection : j'apprécie les images poétiques à la conditons qu'elles soient bien choisies et que l'on puisse avec une intelligence moyenne les interpréter, l'orage c'est la colère, le duvet c'est la douceur, oui là je comprend...

Mais, la:

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal :
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
− Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
− Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

tu comprends? Au fait, Rimbaud, maitre du point virgule.

[Remo]

moi je la donne l'analyse sinon, hors les propos abscons ... mais ça dépend combien !

[Artemisia]

Réponse à Artemisia...........
Je te crois bien sûr capable d'analyser un poème classique écrit par un homme, par Aragon par exemple il est facile à comprendre quand on a lu toute son oeuvre, mais serioscal en dehors de toute polémique, tu arrives à trouver un sens à ce qu'il écrit, là j'ai comme un doute.

J'ai étudié la psychologie des années durant, les hommes et les femmes ne pensent pas de là même façon pas sous le même angle, il y a des hommes sensibles et des femmes qui ne le sont pas : cela c'est une difficulté, mais en règle générale il est établi que les pensées des deux sexes peuvent s'ajouter pour faire un plus dans un amour fusionnel par exemple, mais pas dans tous les domaines, les femmes sont tout aussi intelligentes que les hommes mais cette faculté ne s'applique pas ou rarement de la même façon et dans les mêmes domaines.

Il n'y a pas à comparer en attribuant des notes ou des valeurs, cela peut être aussi valables seulement c'est différent, un roman avec des scènes de guerre une femme fera des anachronismes et des erreurs énormes de stratégie, dans des domaines plus humains les femmes seront plus subtiles, plus délicates.

Les cerveaux sont agencés différemment et bien entendu c'est l'évidence les expériences de vie ne sont pas comparables, dans des métiers où les Femmes excellent : elles sont plus souples et plus précises dans leurs gestes, plus volubiles dans leur langage que les hommes, eux sont plus lourdauds, plus patauds mais plus aptes à trouver des astuces pour pallier à leurs déficiences, ils sont de ce fait plus créatifs.

Je ne vais pas plus loin car je voudrais avoir déjà ton point de vue, sur ce que je viens de dire.

Toute mon Amitié, en sachant qu'il n'est pas du tout nécessaire d'avoir le même point de vue pour s'estimer, c'est peut-être l'nverse, c'est intéressant d'avoir à s'apprendre...

Eh bien oui, je suis d'accord sur le fait que les cerveaux des hommes et des femmes fonctionne différemment, d'ailleurs il me semble que c'est scientifiquement prouvé maintenant.
mais ce que je voulais dire, c'est qu'il existe des hommes et des femmes confus et aussi des hommes et des femmes clairs et limpides. J'ai parfois autant de mal à comprendre certains poèmes d'hommes ou de femmes... et de plus avec les pseudonymes, on n'est jamais sûr si la personne qui a écrit est un homme ou une femme... regarde Mounette, par exemple. Mais là, j'admet que ma sensibilité féminine a très vite compris qu'il s'agissait d'un homme, tellement il avait de gros ... sabots.

Mais comme en tout, la généralisation est néfaste, et dire que les femmes sont plus précises et les hommes lourdaux est à mon avis un préjugé. Mais les hommes ayant une force musculaire plus grande, et les femmes un "esprit social" plus développé, il est évident qu'il y a des métiers plus adaptés à l'un ou l'autre sexe, et ce n'est pas un hasard s'il y a peu de femmes dockers ou camionneurs.

En ce qui concerne la créativité, je ne suis pas d'accord avec toi, je pense que les deux le sont autant, mais dans des registres différents sans doute.
Déjà les femmes sont très occupées à cette création merveilleuse qu'est celle d'un être humain. (Non, ne me tapez pas dessus, je ne dis pas que les femmes sont des pondeuses, je dis seulement que leur activité créatrice passa par là, forcément... Et c'est être réellement féministe que de le reconnaitre!)

Une femme que j'admire beaucoup, dans le début XIX° siècle si puritain, c'est Bettina Brentano. Cette romantique a mis au monde et évevé 9 enfants, tout en écrivant une oeuvre littéraire, en entretenant une correspondance assidue avec Goethe sur des sujets qui n'étaient pas le ménage ou le jardinage ! Peu d'hommes peuvent rivaliser avec elle.

Si peu de femmes sont devenues de grandes artistes par rapport au nombre d'homme, c'est simplement que la société ne leur a pas permis. Croi-tu qu'une femme pouvait s'engager pour travailler dans l'atelier d'un grand peintre ? Qu'une femmes pouvait publier des livres, alors que bien souvent on jugeait inutile de leur apprendre même à lire... Et quand on daignait apprendre la musique à des bourgeoises, c'était soit pour chanter à l'église soit pour jouer dans les salons et charmer les oreilles de ces messieurs en train de fumer leur cigare.

Il y a en chaque être une part féminine et une part masculine, ce que Jung appelait l'animus et l'anima.
Et c'est ce qui fait la richesse des êtres, et tout l'intérêt des relations.

Voilà, rapidement, mon avis,

Bien à toi,

Artemisia

moi je la donne l'analyse sinon, hors les propos abscons ... mais ça dépend combien !

Tu serais pas un petit peu vénal, toi ???

Artemisia

[Nobody's perfect]

moi je la donne l'analyse sinon, hors les propos abscons ... mais ça dépend combien !

Remo! Des milliers de baisers, ok? puis, un café thé un jour, avant Noel.... Par-contre, à charge de revanche....

Arté, je reviens dans la journée, je finis mon travail, bisous à toi

[Nobody's perfect]

cette strophe m'évoque la nuit qui tombe,
une nuit lourde et chaude, il y a l'idée de douceur (duvet)
de protection (asphyxis les orages), mais en même temps
une espèce de menace cachée , enfouie mais pouvant ressurgir: la lumière enfouie dans le miroirs et la longue veine souterraine...
le rêve, des bribes de rêves, une douceur encore
mais aussi de la dureté, l'iris de céramique,
quelque chose de très solide et d'éternel.
l'iris de céramique peut-il regarder dans les miroirs?
Et le rêveur souhaite-t-il quelque chose d'enfoui, mais immémorial ?
Ici c'est le rêveur que l'on distingue.
La rancune, on comprend que les orages de tout à l'heure
n'étaient pas complètement asphyxiés. Et les rêves ou les souhaits
n'ont pas complètement collé les nuages. l'immmobilité cesse,
(s'affole) .
cette rancune cherche un visage semblable à elle, mais elle ne trouve qu'un enfant qui dort.

Est-ce que, perdus dans nos rêves et nos désirs, nous sommes tous semblables à des enfants ?

J'ai aimé ce texte, et j'ai hâte de savoir si je suis tombée à côté de la plaque ou pas....

Bisous

Artemisia

Bon, avant que Remo ne reçoive ses milliers de baisers... il mettra le reste..



La terre comme un duvet, représentant le placenta
Pour la lumière enfouie dans un miroir, ici, c’est l’enfant qui ne voit pas encore le jour
Asphyxie les orages immobiles, assez compliqués en fait, c’est le rapport de la mère à l’enfant, j’explique, elle est enceinte, ne veut pas de cet enfant car elle le jalouse, rapport très conflictuel de sa part à elle. J'abrège un peu..

Longue veine souterraine voulant dire cordon ombilical, asphyxie, l’enfant est quand même protégé dans le liquide, le sommeil en miettes de souhaits, les rêves souvent nous ramènent à une autre réalité, ici, ce sont les sentiments enfouis au fond d’elle qui jaillissent, plus d’amour qu’elle ne veut bien le croire, et l’enfant ressent ses sentiments plus amicaux, mais ne peut voir (d’où iris de céramique), le berceau de candeur qui gît sur les feuilles mortes on imagine là l’enfant enveloppé de toute sa candeur qui subit la rancune de sa mère parce qu’elle ne sait pas l’aimer comme elle le voudrait, elle est enfant elle aussi et jalouse son bébé, et le reste découlant de tout ceci , c’est son enfant malgré tout, et ne peut continuer à lutter contre ses vieux démons, l’enfant restera innocent…

[Artemisia]

Bon, avant que Remo ne reçoive ses milliers de baisers... il mettra le reste..
La terre comme un duvet, représentant le placenta
Pour la lumière enfouie dans un miroir, ici, c’est l’enfant qui ne voit pas encore le jour
Asphyxie les orages immobiles, assez compliqués en fait, c’est le rapport de la mère à l’enfant, j’explique, elle est enceinte, ne veut pas de cet enfant car elle le jalouse, rapport très conflictuel de sa part à elle. J'abrège un peu..

Longue veine souterraine voulant dire cordon ombilical, asphyxie, l’enfant est quand même protégé dans le liquide, le sommeil en miettes de souhaits, les rêves souvent nous ramènent à une autre réalité, ici, ce sont les sentiments enfouis au fond d’elle qui jaillissent, plus d’amour qu’elle ne veut bien le croire, et l’enfant ressent ses sentiments plus amicaux, mais ne peut voir (d’où iris de céramique), le berceau de candeur qui gît sur les feuilles mortes on imagine là l’enfant enveloppé de toute sa candeur qui subit la rancune de sa mère parce qu’elle ne sait pas l’aimer comme elle le voudrait, elle est enfant elle aussi et jalouse son bébé, et le reste découlant de tout ceci , c’est son enfant malgré tout, et ne peut continuer à lutter contre ses vieux démons, l’enfant restera innocent…

Bravo Elysa,

Il y avait juste de qu'il faut d'obscur.

Moi j'aime les énigmes, et les poèmes en énigmes ne me dérangent pas.
(Cf Orpheo Luminosa).
Il n'est pas necessaire de TOUT comprendre d'emblée.
C'est comme une jolie femme enveloppée de soies qui voilent et dévoilent
juste ce qu'il faut pour qu'on ait le désir d'en voir un peu plus.

Chez moi aussi, il y a des secrets dans les poèmes, des secrets
que personne ne peut comprendre, sauf la personne à qui est destinée le poème.
Et ce n'est pas grave, il faut que les lecteurs se posent des questions,
non, le monde ne doit pas être éclairé d'un coup avec des lampes halogènes!

L'important c'est de saisir l'intention
et de voir si elle est bien décrite.
Ici c'était le cas: l'enfance, la candeur et en même temps une sourde menace.
Que ce soit en chinois, en malais ou en serbo-croate, ça ne change rien.


Amitié
Artemisia

[Nobody's perfect]

Très courtoise mais à cours d'idées et surtout et c'est pire sans humour....

Le texte toi-même tu n'en pas trouvé le sens alors tu demandes à d'autres de le trouver, mon petit sketch sans prétention, improvisé d'une traite ne dis pas que je vais au p'tit coin pourquoi m'y envoyer et me dire d'y rester.

Ce site à la désolation des modérateurs et ex est sur le point de sombrer, Tony ne le maîtrisant plus et laissant revenir les bannis, tout va à vau-l'eau. Bientôt tu devras prendre la chaloupe toi aussi. Sos Tony panique. "Pourrais-je voir mon dessin (sous-entendu "mes deux seins" - réf. dialogue film : Titanic)

Amitiés néammoins.

T'inquiètes pas "T'auras du boudin, t'auras du boudin" (une bouée de sauvetage - Analyse textuelle)

Les poèmes abscons n'ont pas particulèrement d'attrait pour attirer des lecteurs et séduirent les publicitaires, alors Tony ne peut plus assuré les frais de ses deniers pour financer son site et lire ici des propos qui vont à l'inverse de ses croyances..

Là tu n'es nullement en cause mais JL Murat revenant sous un autre nom car transexuel et probablement banni dans le passé, pour sa morale élastique et trompeuse, et puis les apologistes des drogues : des douces et puis en sous-entendu des durs, et Mounette la nymphomane.

Les libres penseurs qui militent ici, alors que Tony est d'idées contraires. C'est trop pour lui, il ne méritait pas cela.

Merde37 s'ennuie... puis, tu peux dire ce que tu veux, je m'en tape, moi, je sais, point barre (que tu es crétin pour écrire des trucs pareils)

[Artemisia]

T'aurais pas dû avouer, Remo. Après tu vas avoir des tas d'ennuis. On a toujours mis ça sur le dos du père Lustucru.... aaah mais j'y pense... le père Lustucru... ah mais oui bon sang mais c'est bien sûr... le père Lustucru... si c'était....

Bon j'arête, je m'en vais dans la cour de récré...

Artemisia

[vélo]

SUJET SCINDE PAR SERIOLISATION


Merci de bien vouloir proposer des lectures du poème posté sur ce forum sans trop vous perdre en considérations historiques, philosophiques ou forumologiques.

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