Lettre à Victor… !
Pauvre Victor Hugo,
Mon ami de la rime,
Du fond de ton caveau
Vois-tu cette déprime,
Toutes tes espérances
S’envolent en fumée
Et ce qui fut ta France
Tente de surnager !
Toi, l’immense écrivain
Qui croyait fort en l’homme,
Je lis tes parchemins
Et une idée m’assomme :
« Construisez des écoles
Pour fermer des prisons »
L’idée n’était pas folle
Mais remise en question !
Les écoles sont en feu,
Les prisons se remplissent,
Le moindre des merdeux
S’oppose à la police,
En France, cher Victor,
Tout s’en va à vau-l’eau
Pendant ce temps tu dors
Bien à l'abris des maux…
KERFON LE CELTE