R enversant la lueur qui cherchait un détour
R ituel incessant à l'aurore du songe
E rrant sous mes yeux clos et mon coeur qui s'allonge.
M agicienne du rêve aux contours infinis
E lle prend ma conscience en prenant mes acquis
D ilués pour un temps, tout ce temps que je donne
I rrémédiablement, à n'être plus personne.
A grippée à ce voile, encore auréolée,
B ousculant ma raison, la tenant éveillée,
L ourdement ma pensée s'obstine à cheminer
E n ton âme qui vient à cette heure hanter
M on esprit qui voudrait s'évader dans le rêve
E t plonger dans la nuit pour que le jour s'achève,
N oyade salutaire, irrémédiablement,
T irant mon corps fragile au coeur du firmament.
balila
PS : Je me dois de préciser que c'est à Condor que revient l'idée de cet acrostiche, puisque c'est à la suite de son texte "Irrémédiablement (auquel j'ai emprunté le premier vers) que j'ai écrit le mien.
Edited by balila, 03 September 2006 - 04:52 PM.