La couleur du sang
Il coule tout le temps
Le sang
Dans les veines des mines
Dans les artères des villes
Il se répand
Black, Blanc, Beur
Il a la même couleur
Rouge comme une flamme révolutionnaire
Rouge comme pour une rémission
Rouge comme une transfusion
Rouge comme la honte
Rouge comme le vin
Le sang commun n’est pas celui de tout le monde
Les bains de sang sont l’honneur des armées
Les cris du sang sont le désespoir des familles
Le goût du sang étanche la rancune
Et toujours il coule
Le sang
S’il est impur il abreuve nos sillons !
Lorsqu’il est bleu le sang affiche sa différence
Même s’il fait sang blanc
Toujours le sang gain domine les hommes
Un sang d’encre réveille la perpétuelle angoisse
Et le sang-mêlé n’a plus d’attache.
Alors …
Est-ce le sang de la Terre qui coule dans nos veines
Ou un sanglot trop longtemps contenu ?
Gardons notre sang-froid !
Que les vampires me contestent !
Maxy_mome
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: maxy_mome
Community Stats
- Group TLPsien
- Active Posts 740
- Profile Views 1,576
- Member Title .............................
- Age Age Unknown
- Birthday Birthday Unknown
-
Gender
Not Telling
-
Location
Montagne bourbonnaise
0
Neutral
User Tools
Topics I've Started
La Couleur Du Sang
14 December 2006 - 02:16 PM
Absence
28 September 2006 - 02:25 PM
Absence
Il me faut vous quitter, la campagne m’appelle
Le chant diffus des fleurs le chœur des coccinelles
Cette musique là m’attire hors de la ville
Loin du bruit des cités, sous des cieux plus tranquilles.
Ne croyez pas pourtant, que ce départ soudain
Qui m’éloigne de vous en un lieu plus lointain
Fera taire ma muse ou cesser mes libelles
J’entends bien vous donner encor de mes nouvelles
Ecrivez, produisez, j’ai hâte de vous lire
Je ne manquerai rien, je me prépare au pire.
Si le temps le permet, je vais de mon côté
Vous concocter des vers, aux rimes ligotées.
Loin de la pollution tel un pré reverdi
L’inspiration nouvelle, le cœur ragaillardi
Je vous ferais subir la lecture des mes œuvres
Vous pourrez vous gausser et me mettre à l’épreuve.
Mes forces renaissantes, tel l’antique phénix
Je serais prêt à tout, aux joutes et aux rixes
Ecrire en poésie, ne me fera plus peur
Vous verrez, vous lirez, l’élan de mon ardeur.
Si par un sort funeste, je devais me casser
Vous donnerez de l’eau, au primate blessé
J’ai confiance en vous, car l’amitié répare
Toutes les avanies, et la vôtre est si rare.
Voilà, ç’en est fini de mes adieux mouillés
Il est temps de partir, avant d’être rouillé
Repliez vos mouchoirs, le bonobo s’abstrait
En espérant laisser, derrière lui, des regrets.
Maxy_mome
Il me faut vous quitter, la campagne m’appelle
Le chant diffus des fleurs le chœur des coccinelles
Cette musique là m’attire hors de la ville
Loin du bruit des cités, sous des cieux plus tranquilles.
Ne croyez pas pourtant, que ce départ soudain
Qui m’éloigne de vous en un lieu plus lointain
Fera taire ma muse ou cesser mes libelles
J’entends bien vous donner encor de mes nouvelles
Ecrivez, produisez, j’ai hâte de vous lire
Je ne manquerai rien, je me prépare au pire.
Si le temps le permet, je vais de mon côté
Vous concocter des vers, aux rimes ligotées.
Loin de la pollution tel un pré reverdi
L’inspiration nouvelle, le cœur ragaillardi
Je vous ferais subir la lecture des mes œuvres
Vous pourrez vous gausser et me mettre à l’épreuve.
Mes forces renaissantes, tel l’antique phénix
Je serais prêt à tout, aux joutes et aux rixes
Ecrire en poésie, ne me fera plus peur
Vous verrez, vous lirez, l’élan de mon ardeur.
Si par un sort funeste, je devais me casser
Vous donnerez de l’eau, au primate blessé
J’ai confiance en vous, car l’amitié répare
Toutes les avanies, et la vôtre est si rare.
Voilà, ç’en est fini de mes adieux mouillés
Il est temps de partir, avant d’être rouillé
Repliez vos mouchoirs, le bonobo s’abstrait
En espérant laisser, derrière lui, des regrets.
Maxy_mome
Après L'orage
23 May 2006 - 05:31 PM
Au fond de ma forêt, succédant à l’orage
Mouillé, transi, j’errais contemplant le saccage
De la colère céleste. Une ombre alors survient
Surpris je me terre derrière un monticule
De pierres assemblées, et je vois, incrédule
Survenir une femme ou peut-être un fantôme
Vite je me cache, je ne suis pas un homme
Ainsi escamoté derrière mes cailloux
La tête repliée entre mes deux genoux
J’attends… mais elle est là. Je perçois sa présence
Je hume son parfum saoulé par sa fragrance
Je lève mon museau, elle a posé le pied
Sur un rocher du mur qui me dissimulait
Je ne peux retenir ce geste inconvenant
Saisir sa cheville sans prendre plus de gant
Et dépouiller ce pied des brindilles collantes
A l’aide d’un museau à l’haleine brûlante.
D’un regard sournois je lève alors les yeux
Son sourire est complice et son regard heureux.
Oserai-je glisser ma main jusqu’au genou
D’un hochement de nuque elle stoppe mon goût
Puis délicatement se sépare de ma prise
Et mystérieusement s’envole dans la brise.
Longtemps après encor le regard éperdu
Je cherche dans le bois la diaphane inconnue
J’attends obnubilé le retour de ma belle
Ne serait-ce qu’un signe en réponse à l’appel
De mon simiesque cœur par delà les frontières
Qui dissocient les genres, occupants de la Terre.
mai 2006
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: maxy_mome
- Privacy Policy
- Poésie française ·